PAR .IIARCLL L 8 ki . ARIANE (A). Comédie américaine, d’après Ariane, jeune fille russe, de Claude Ana. —CADRE – Divers lieux de Paris, dont le Ritz. Suinv – En toute innocence ( I), une jeune Parisienne s’introduit clans l’intimité d’un Don Juan américain me le retour dont les exploits amoureux la fascinent! Bien qu’elle s’obstine à jouera vec le feu et avec Une ténacité digne d’une meilleure cause, elle s’en sort sans se brûler les ailes I… Du moins entretient-on adroitement l’équivoque ! lioioListveroN – Billy Wilder une extrême habileté… ImenovaintwrioN – Audrey Hep-burn un charme, une gentillesse, une fraîcheur que l’on ne se lasse pas d’analyser… et de subir ! Gary Cooper beaucoup trop âgé pour le rôle, malgré son talent. Semble d’ailleurs un peu mal à son aise, car il est très intelligent.. Mauri. Chevalier bien- yia,d1saa., veillant papa gâteau. NOTE – Film charmant, gracieux, léger et terriblement frais malgré r ,Qu’est-te qu’il faut faire pour gagner son beefsteak! t diront inn ce qu’il laisser supposer. Si lion possède gens eu noyant Gary Cooper et Audrey Ilepburn se rouler si gentiment par un grain de raison, on ne croit pas une seconde à la vertu soudaine de ce viveur dont on nous détaille longuement le passé et qui reçoit jour après jour dans son appar-tement, sans en profiter, laisse-t-on entendre, une ingénue plutôt provocante ! Seulement voilà il y a les grands yeux d’Audrey et les malices de Billy… J’ai vu nt-CC curiosité des petites dames évoluer sans être remarquées et encore moins dérangées sur les corniches de la façade du Ritz et aussi la plate-forme de la colonne Vendôme transformée en studio de prises de vues pour détective privé ! J’ai entendu également avec surprise les accents contrastés d’Idepburn et de Chevalier, père et fille de bonne souche parisienne théorique, cependant. Je me suis aussi demandé avec perplexité ce que Claude Anet venait faire dans cette galère — theo-r;3iestiznoennsteavus:lib—lc !Inais je n’ai pu trouver LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS (B) Comédie américaine d’aventures en couleurs, d’après Jules Ver.. — CADRE – Divers lieux (théoriques) du monde entier. Super – En187z, un Anglais excentrique tient le pari de faire le tour du monde en 8o jours, temps record pour l’époque, et le gagne de justesse. RÉALISATION – Anderson travail honnête, sans rien de génial. INTERPRÉTA-TION – Brillante pléiade d’interprètes, bien trop brillante même pour les quelques secondes de présence que l’on demande aux plus illustres d’entre eux. : Marlène Dietrich, Super, Martine Carol, Noël Coward, Luis Dominguin le toréador, Fernandel, Glynis Johns, Frank Sinatra, etc. A mon sens, c’est une manière d’escroquerie vis-à-vis du public ! Par contre, les premiers rôles — David Niven, Cantinflas, Shirley Mac tir Sera Laine — sont paradoxalement faibles ! No. – Film joyeux, puéril, fertile en rebon-dissements de tous genres. Le roman est assez fidèlement suivi dans sa ligne — sauf un épisode espagnol ajouté et d’ailleurs absurde — mais le ton général est abaissé, et les personnages ont perdu beaucoup de leur caractère et de leur densité. Acteur fin et délicat, Niven est un gringalet n’ayant rien de la carrure, de la puissance massive, de la raideur gourmée de Phileas Fogg, cette flegmatique force de la nature ! Le Mexicain Cantinflas est un Passepartout négligé, ahuri et… égrillard ! (Il incarne un Français, voyons I) Je trouve d’une navrante vulga-rité le gag qu’il place dans tous ses films : commencer à perdre sa culotte au cours d’une scène, ici dans les arènes. Quant à Shirley Mac Laine, le piquante interprète de Mais o Ne bongeons plies ! n, trie le phot graphe. Gifle ou pied de nez ? Ni Par l’autre, car le Atteler méconnu (Avis le film), Fernandel Mien, Canine.; McLainc, Newton inter- tmeneistaire Parnard (Simon) et le témoin s’essaye_ a diverses usurpations de imitons rompent leur whist pour regarder le petit rtine (Desmarets), respectueuse de son état, pour profaner qu’il est capable de tenir tous les oiseau »… (Le Tour du monde en 8o jours.) s’entendent bien. (Les Trois font la paire.) rôles à la scène. (Sénéchal le Magnifique.)