LA PEINTURE ITALIENNE chefs-d’œuvre qui, sans Giotto, n’auraient pas existé, et d’où rayonne une émotion suave ou tragique. Ce sont encore des giottesques qui ont conti-nué la décoration de ce Campo-Santo unique au monde. Antonio Veneziano en 1386, le vieux Spinelli en Pietro di Pucci, d’Orvieto, après Francesco da Volterra, en 1370, et Andrea da Firenze, en 1377. Mais partout, en Italie, Giotto, en sou esprit vivifiant et universel, se retrouve : en Ombrie, c’est Guido Palmerucci (12S0- 3 j 2), de Gubbio, rt Nuài, de Fa-briano. Les fres-ques de Santa-1391, Chiara et de l’Incoronata, à Naples, si elles ne sont pas de Giotto, sont inspirées par lui. A Bologne, Franco, Vitale, Dalmasio, Simone de Crocefissi, bien d’autres, ne sont que ses pâles reflets. Thomas et Barnabas de Mutina, de Modène, sont des giottesques. Si Venise reste rebelle à cette influence, à Padoue, tout auprès, Alti-chier° da Zevio et Jacopo d’Avanzo la subissent, et les Carrara encouragent dans cette ville l’art giottesque que (Marient() représente encore, ..insi que Turone et Stefano .’à Zevio, à Vérone. Partout, durant cent an-nées, comme l’in-fluence de Bach ré-gna sur les formes cionuo — LA DÉPOSITION DE LA CROIX