L’ART DÉCORATIF Udse en verre ,Onaillé I.Syrie ou Égypte, XIV• siècle) (Collection du Signée des Arts Di:cotte.%) la largeur du tra-vail et la véritable grandeur. La plu-partde ces coffrets sont espagnols, et il est curieux de constater que les rinceaux qui les décorent sont, pour l’ordinaire, précisément ceux qui ornent les re-vétementsdes édi-fices mauresques de l’Espagne, l’al-jaferia de Sara-gosse ou la mos-quée de Cordoue: c’est assez d ire que l’ornementation de l’ivoire peut viser à la no-blesse et que d’autres objets se trouvent, dont les ivoiriers pourraient s’inspirer, que les éter-nelles « cages à mouches,, ou autres curio-sités baroques. Quant aux travailleurs du cuir, aujourd’hui que cet art trop longtemps délaissé a repris faveur, nous voudrions les voir étudier les plaques de reliure per-sanes avec leurs figures gaufrées ou leurs applications en arabesques ; eux aussi ne manqueraient pas d’y trouver d’utiles exem-ples et des procédés à rajeunir. Mais plus que tout cela, plus que les céramiques mémc, la gloire de l’Exposition du Pavillon de Marsan, c’était ses étoffes et ses tapis. Et ici encore, c’eSt toujours le même système, des rinceaux, avec des fleurs, des animaux ou des personnages stylisés; mais la magie s’en mêle des couleurs les plus vives et les plus harmonieuses à la fois, et il n’est pas de plus belle féte pour les yeux. Parmi les tapis, les plus rares sans doute, ceux dont le raffinement est le plus exquis, sont les pièces de la Perse du XVe et du XVI. siècle, où, au milieu de plantes et d’arbres jetés sur le champ, des chasseurs poursuivent le gibier, tandis que des ani-maux féroces luttent entre eux en d’invrai-semblables corps à corps. C’est le répertoire des miniaturistes que les tisseurs ont em-prunté, mais ils ont eu soin d’enlever à leurs modèles tout ce qui était trop précis, tout ce qui dans les fonds constituait un S ire (travail espagnol du I, ■1 cation du Mitsee des Arts Décoratifs)
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