Maquette pour le petit salon du Château d’A… Lay-out for the small drawing room in the Chateau d’A… notre artiste sait caser un stupide dahlia, étaler un tournesol orgueilleux et en-trouvrir une pivoine dans grands vases chinois. Les :fleurs innocentes reilètent, sans le savoir, le style de leur époque. Le pied d’alouette me rappelle L- livre d’heures de la reine Anne de Bretagne, le petit œillet du poète fut l’ami d’Erasme et d’Apollinaire, volubilis fridait les Lou-uies savantes de l’ennuyeuse Genlis, vert servit d’emblème à Oscar Wilde et les violettes de Parme brùlent la main de quelques brebis égarées. La décoration naquit .’une feuille d’acanthe, ri ose dans les jardins de orinthe. Les sculpteurs scrupuleux, heureux. de cette trouvaille, l’ont reco-piée à. la douzaine, mais nos fantaisistes arrivèrent en-fin, Secouant la tradition, ils entrelacèrent heureuse-ment, dans les futaies de nos cathédrales, quelques feuilles de carotte ou de persil. Quant à la fleur d’oran-ger, elle est bien désuète. J’ai ouï dire qu’on ne la trouve guère, qu’au Moulin Rouge, où. Mistinguett l’au-tre soir, donnait une fête travestie, A ce souper, dan-seuses, ouvreuses, et Mistin-guett elle-nième, avec des couronnes en goguette, y paradaient, costumées en mariées de notre grand vil-lage Paris Princesse Lucien MURAT.