4 LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE quelque distance entre les formes usitées sous la Régence et celles qui s’appliquent, par exemple. au Petit-Trianon, parfait modèle du style Louis XVI, dernier ouvrage conçu pour Mme de Pompadour, et terminé au temps de Mme du Barry. Ces noms féminins ne sont ici que pi mur indiquer la chronologie et fixer la mémoire du lecteur; je ne crois pas que les femmes. 11 111e les plus réputées pour leur intelligence ou leurs préimmi. aient exercé une influence véri-arrivait à toutes de le regretter, car la mode des meu-bles et des boiseries avait changé et il était élégant de changer avec elle. La plupart des particuliers, avant des ressources limi-tées, (levaient se contenter de ce qu’ils possédaient. ajoutant tout au plus un salon ou un cabinet de façon moderne aux appartements démodés. L’ensemble, (l’ordinaire. demeurait intact. Nous y avons gagné de conserver, à Paris et dans nos provinces, d’admirables DESSIN EN COULEURS DU STUCATEUR cul ■ %LIER POUR table sur le goût en architecture. C’est l’art viril par excellence, auquel les directrices (le la mode ne se haussent pas. Mais les aimables sujettes de Louis XV ont vécu parmi des décors très différents er accepté, avec des engouements successifs, des théories d’art qui semblaient se contredire et qui, en tous cas, se remplaçaient. La grande (lame, que consultait son mari, commandait aux artistes en vogue le décor de l’hôtel ou du château, au moment où se fixaient dans la famille les honneurs ou la fortune; d’autres en fai-saient autant pour la « petite inais(nt » offerte par le financier ou par le prince; vingt ans plus tard, il leur L1 BI13ILIMAIL(.111, .1111■11IF: SorlIm , I Ai c1 III I. 17,• spécimens de la construction et (le la décoration fran-çaises aux divers moments du siècle. : lais. chez le roi. il n’en allait pas (le même. On y a beaucoup détruit, parce qu’on y a beaucoup créé. Chaque fois qu’une nouveauté apparaissait dans l’usage du bronze ciselé ou du bois sculpté. dans le travail du stuc ou du vernis, ou dans l’agencement des lignes du décor, cette nou-veauté, avant d’être admise ailleurs, était essayée (laits l’une &mu l’autre des « na isi mus royales u. Versailles sur-tout l’accueillait dans sa primeur. pour le roi ou pour la reine, et en consacrait la réussite. Ainsi trouve-t-on les ouvrages (le ce chitteau, quand une recherche (l’a FIND ART DOC